La Cancérologie occupe une place prépondérante dans l’activité du médecin pathologiste. Dans la pratique médicale, le pathologiste contribue à la prise en charge multidisciplinaire des patients
- en établissant ou contribuant à l’élaboration du diagnostic, à partir duquel est décidé le traitement le mieux adapté à la maladie, ainsi que l’intégration éventuelle dans un essai clinique.
- en apportant des éléments permettant de préciser le pronostic de la maladie, et de prévoir la réponse ou la résistance à certains traitements, notamment aux thérapies ciblées (marqueurs théranostiques). Le service d’ACP travaille en collaboration étroite avec la Plateforme de Biologie Moléculaire des Cancers du CHRU de Tours, qui a pour vocation de réaliser des tests moléculaires innovants pour l’ensemble des patients de la région.
- en contribuant à évaluer à posteriori l’efficacité des traitements.
- en guidant le chirurgien pendant une intervention, par un examen extemporané (réponse rapide) effectué à partir d’un fragment de tissu, permettant d’adapter si besoin le geste chirurgical.
Moyens techniques :
Différents moyens morphologiques sont utilisés depuis l’étude macroscopique jusqu’à la microscopie électronique. L’outil le plus utilisé est le microscope optique qui permet l’observation des cellules et tissus (histopathologie) après un temps de préparation et de coloration des échantillons. Les techniques immunohistochimiques et d’hybridation in situ permettent d’affiner le diagnostic et d’identifier des cibles spécifiques de certaines thérapies (dites ciblées).
En dehors de l’activité d’analyse pour les prélèvements des patients traités au CHRU de Tours, le service d’ACP exerce également une activité de recours à l’échelon régional, interrégional ou national, dans de nombreux domaines d’expertise :
- tumeurs osseuses et des tissus mous,
- tumeurs neuroendocrines,
- lymphomes,
- tumeurs gynécologiques,
- cancers du rein et de la prostate.
Cette activité d’expertise s’exerce également dans le cadre de réseaux de relecture nationaux, sous l’égide de l’Institut National du Cancer (INCa).