En France :
« TOUTE PERSONNE EST CONSIDÉRÉE COMME CONSENTANTE AU DON D’ÉLÉMENTS DE SON CORPS EN VUE DE GREFFE SI ELLE N’A PAS MANIFESTÉ D’OPPOSITION DE SON VIVANT »
La loi prévoit donc la possibilité de s’opposer par deux moyens :
- l’inscription au registre national des refus
- et/ou la communication de sa position à ses proches afin qu’ils en témoignent en cas de décès brutal.
En effet, au moment où un prélèvement est envisagé, la loi exige que les équipes médicales s’adressent aux proches pour recueillir l’opposition éventuellement exprimée par le défunt de son vivant.
Les personnes s’opposant au don de leurs organes peuvent s’inscrire sur un registre dédié, le registre national des refus au prélèvement. En 2012, environ 87 277 personnes étaient inscrites sur ce registre. Il est probable que ce chiffre ne reflète pas la part de la population opposée au don et qu’il soit lié au manque de connaissance du public de l’existence de ce registre.
Pour s’y inscrire, il faut remplir un formulaire disponible auprès de l’Agence de la biomédecine, puis le retourner à l’Agence qui a en charge la gestion de ce registre.
Vous pouvez aussi demander votre carte de donneur en envoyant vos coordonnées au Centre de Transplantation Hépatique de Tours.
En cas de disparition brutale dans des conditions compatibles avec le prélèvement d’organes, les médecins de l’hôpital interrogent systématiquement et obligatoirement ce registre.